Depuis que la pandémie a pris de l’ampleur, tous les secteurs d’activité craignent de véritables pertes. C’est aussi le cas pour le secteur bancaire qui ne semble pas épargné par la crise. Dans cette peur d’une crise économique sans échappatoire, vous pouvez vous demander si votre banque pourra résister au virus. Poursuivez cette lecture pour en savoir plus sur les dangers que courent les banques de France à cause du Covid-19.
Les conséquences de la crise sur le secteur
Depuis la crise de 2008, la question de crise financière fait trembler la plupart des banques. Pourtant, cette crise semble plus complexe que toutes celles qui sont passées. En raison du coronavirus, les activités de production sont réduites pour la plus grande partau minimum nécessaire. L’offre n’est alors plus là pour satisfaire une demande qui se réduit aussi.
En effet, la demande est limitée en raison du confinement décrété sur tout le territoire. Les sorties doivent être restreintes au minimum et les achats, en dehors des produits de première nécessité, ne sont plus effectués. La consommation a chuté. La chute de l’offre et de la demande entraîne une crise économique jamais vue auparavant.
Les entreprises les moins rentables, celles qui ont le moins de réserve en compte risquent d’être tous en défaut de paiement et le risque de faillite généralisée est très grand. L’absence de remboursement de crédit, l’absence d’offre et l’absence d’achat entraîneront des pertes pour les banques et autres établissements financiers, même chez les grands groupes spécialistes en investissement.
Un meilleur espoir de sortie de crise
Malgré ces grands risques et ces pertes évidentes, pour la Banque de France et la Fédération Bancaire Française, les banques sont moins en danger qu’en 2008. Selon ces deux institutions, les banques disposent d’une situation stable et d’assez de réserve pour contrer la crise et aider, pour certaines, l’économie du pays à passer cette période sans trop perdre de plumes.
Même si les deux institutions semblent être d’accord pour cet espoir, certains experts sont plus réservés. Pour certains économistes, les banques pourront résister à la crise, mais pas sur une longue période. Les activités sont au ralenti, mais pas totalement éteintes. Au bout d’une certaine période, certaines banques ne pourront plus résister, même ceux qui font partie du top des banques.
Des soutiens de toute part
C’est pour ce risque et parce que cette crise sanitaire semble devoir durer longtemps qu’un plan d’aide chaque fois plus grand est annoncé par la Banque Centrale Européenne. D’abord de 120 milliards, le montant d’aide annoncé est passé à 750 milliards d’euros de plus. Ce montant est toujours jugé insuffisant en raison de la perte déjà engendrée et du coût des projets annoncés.
Par ailleurs, pour faire sa part, le gouvernement a annoncé un projet de loi de finances rectificative assez intéressant. Cette loi comprend l’octroi de 300 milliards d’euros de garantie, sur les prêts accordés par les banques aux entreprises, de quoi rassurer les acteurs du secteur, en cas d’un plus granddéfaut de remboursement des entreprises.